Sortie entre amants (PV Kamui)

Invités Nombre de messages : 85 Date d'inscription : 31/05/2008

Des vitrines, des vitrines et encore des vitrines. Cela n’en finissait plus en réalité. Peut-être en fait n’y en avait-il pas tant que cela, mais pour lui, c’était énorme. Il n’avait pas l’habitude, même dans son ancienne vie, de faire du lèche vitrines. Les seules boutiques qui le passionnaient réellement étaient les librairies, mais à travers le temps, il s’y rendait de moins en moins souvent. Son père lui garnissait sa bibliothèque sans qu’il lui demander. Il n’avait même plus à sortir pour avoir ce qu’il voulait. Son père s’arrangeait toujours pour lui amener ce qu’il avait besoin, et ce toujours au bon moment. Il avait en quelque sorte été coupé du monde pendant cette période de sa vie.

Aujourd’hui, il en sortait. Et avec Kamui en plus, la personne idéale. Il se doutait à la bonne humeur qu’il affichait depuis leur départ, que le vampire adorait faire les boutiques. Et il ne semblait pas près de déchanter. Yuuka se tenait toujours blottit contre l’épaule de son amant, qui lui, avait un main posée sur sa taille. Il aurait presque pu croire qu’elle y était soudée à jamais ou encore que cette place lui était tout droit réservée.

- Je te laisse choisir la première, dit-il à Kamui pour briser la glace.

Il ne savait pas s’il venait de dire une bêtise, mais il était trop tard pour reculer. De plus, il n’aurait su quoi laquelle choisir. Son amant semblait bien plus connaître les lieux que lui, et il savait que cela lui ferait plaisir de choisir pour lui. Il se demandait juste comment cela allait finir. Tous les deux n’avaient pas tout à fait les mêmes goûts vestimentaires. Kamui était beaucoup plus extravagant que lui. Il se devait de l’admettre, son amant avait parfois du goût étrange. Comme à son arrivée quand il portait une laisse de chien autour du cou.

*Hum, la journée risque d’être…*

Kamui aurait sautillé si celà n'avait pas risquer de faire tomber Yuuka de son épaule. Il était ravi de faire les magasins avec son amant, ayant pour projets de le relooker totalement avec des vêtements qu'il ne pourrait porter que dans l'intimité tant ils serraient indécents.

Kamui secoua la tête pour chasser ses idées pas très catholiques, il devait d'abord convaincre Fathyis d'aller dans une boutique.
Alors qu'il allait ouvrir la bouche pour lui demander où il souhaitait aller le jeune homme le devanca.
Un grand sourire apparut sur le visage du vampire qui signifiait clairement : T'aurait pas du dire sa !

Sans attendre, Kamui attrapa le bras de son compagnon et le traina jusque dans sa boutique favorite où il déboulla comme un fou. Il se fit aussitôt accoster par un vendeur avec lequel il avait eu une aventure. Kamui l'ignora et poussa Fathyis dans une cabine d'essayage.

- Tu me garde Yuuka ? Je veux te faire essayer deux-trois choses avant de te laisser choisir...

Sans attendre, Kamui fila dans son rayon favorit et en raporta une chemise transparente moulante aux hanches et un chandail en résille. Il tendit le tout à Fathyis avec un grand sourire.

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Étrange

*Je savais, je savais, je savais… Laisse-le choisir voyons! Pff*

Il avait eu le temps de voir le visage de son amant s’illuminer d’un sourire avant d’être entraîné vers une des boutiques. Il n’eut pas le temps de voir de quel genre de boutique il s’agissait qu’il était déjà à l’intérieur et encore moins le temps de voir quel genre de vêtements il s’y trouvait que Kamui l’avait déjà enfermé dans une des cabines.

- Tu me gardes Yuuka ? Je veux te faire essayer deux-trois choses avant de te laisser choisir…

Son amant n’attendit pas la réponse et ferma la porte avant de s’éclipser dans la magasin à la recherche de il ne savait quel vêtement. Il savait qu’il devait s’attendre à tout avec le vampire. Cela se confirma quand la porte se rouvrit. Kamui tenait deux morceaux de linge dans ses mains. L’un comme l’autre semblaient étrange.

- Je dois vraiment essayer ça? Lui est transparent et l’autre, plein de trous. Un vêtement est pas supposer cacher quelque chose?

Il n’eut pas besoin de réponse, il la savait déjà. Le sourire de Kamui lui disait tout. Dans un soupir, il donna Yuuka à son amant et ferma la porte. Il n’allait certainement pas s’habiller devant Kamui en plus. Pour s’en assurer, il barra la porte. Il regarda les deux morceaux pendant quelques secondes avant de se décider à enfiler celui en résille.

*Autant faire une pierre deux coups…*

Il enfila le chandail transparent par-dessus, ainsi il n’aurait pas besoin de se changer deux fois, surtout que se dévoiler ainsi était embarrassant. Il arrivait à voir ses tétons et ses abdos à travers les vêtements. Il était certain que c’était exactement ce que voulait Kamui. Timidement il entrouvrit la porte.

- Euh… Kamui, je ne crois pas que ce soit très pratique…

Kamui éclata de rire lorsque Fathyis barra la porte. S'il croyait lui échapper ainsi, il se trompait lourdement.
Le vampire s'adossa tranquilement à la porte en attendant que son amant ne se change, ce qui ne fut pas bien long.

Lorsque Fathyis réapparu, Kamui le poussa dans la cabine et referma la porte sur eux.

- Allons mon ange, tu t'es trompé ! Chaque vêtements se portent séparément, je vais devoir t'aider à les enlever !

D'un geste rapide, Kamui retira la chemise, ne lui laissant que le chandail.

- C'est beaucoup mieux... Il y a tellement de chose qu'on peux faire avec de la résille, on sent beaucoup plus les sensations. Je te montre ?

Le vampire colla doucement Fathyis contre une des parois, sans l'immobiliser, lui faisant par là comprendre qu'il ne le forcerait pas non plus si Fathyis n'en avait pas dutout envie.

- Tu n'as jamais fait de chose dans une cabine d'essayage ? Laisse moi te montrer à quel point c'est érotique...

Kamui se baissa un peu afin d'atteindre les tétons que l'on distingait au travers du chandail et en attrapa un entre ses lèvres qu'il mordilla et suca doucement, l'autre se faisant pincer tendrement.

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- Euh… Kamui, je ne crois pas que ce soit très pratique…

À peine eut-il le temps de terminer sa phrase, qu’il se retrouvait de nouveau dans la cabine d’essayage, mais cette fois, il n’était pas seul. Kamui avait accepté, bien gentiment de l’accompagner, pour ne pas dire qu’il était entré de son plein gré.

- Allons mon ange, tu t'es trompé ! Chaque vêtement se porte séparément, je vais devoir t'aider à les enlever !

Il se doutait bien que chacun se portait séparément, mais combiner les deux, ça voulait dire de ne se montrer qu’une fois dans une tunique embarrassante. Surtout qu’il se doutait que Kamui adorait le regarder se pavaner dans différentes tenues sexy. Tandis que lui, il n’était pas certain de se sentir confortable dans ce genre de vêtement, si on peut appeler ça des vêtements. Le chandail de résille ne cachait rien, de même que l’autre. Kamui enleva tout de même la chemise avant même qu’il n’ait pu faire quoi que ce soit. Il ne lui restait plus qu’un chandail plein de trou pour cacher son torse. Il rougit quelque peu.

- C'est beaucoup mieux... Il y a tellement de chose qu'on peux faire avec de la résille, on sent beaucoup plus les sensations. Je te montre ?

Comment sentir plus de sensation alors qu’il n’avait presque rien sur le dos. Kamui allait lui montrer. Déjà il s’approchait de lui, le regard brillant de malice. Il recula et sentit la paroi de la cabine contre son dos. Il se savait coincé dès le moment où Kamui était entré dans la cabine. Mais quelque chose lui disait que si il ne voulait pas que cela continue, il le pouvait. Kamui n’appuyait pas avec beaucoup de force sur lui. Il ne lui suffirait probablement qu’un petit coup de coude pour qu’il se libère. Mais que voulait-il? Laisser Kamui continuer sa petite démonstration, ou mettre fin rapidement à tout ceci? Il l’ignorait lui-même.

- Tu n'as jamais fait de chose dans une cabine d'essayage ? Laisse moi te montrer à quel point c'est érotique...

Il se posait toujours la question quand son amant commença à pincer ses tétons, l’un avec ses dents, l’autre avec une de ses mains. Dès le premier contact, Fathyïs ne pu réprimer un petit gémissement. Il s’empressa de mettre une main sur sa bouche. Personne ne devait l’entendre, surtout pas l’entendre gémir! Il ne savait pas si les clients étaient nombreux dans la boutique et il espérait que non. Il rougit encore plus.

*Si quelqu’un devait nous surprendre, cela serait la honte!*

- Ka… Kamui… quelqu’un risque de nous surprendre…

Il tenta de retenir un autre gémissement.

Kamui sourit en entendant le petit gémissement s'échapper des lèvres de son amant. Maintenant, il n'avait plus du tout envie de s'arrêter ! Sa langue passa à l'autre téton qu'elle caressa à travers le chandail.

- Mais mon amour, c'est encore plus excitant ainsi !

Sa main dévia jusqu'au sexe de Fathyis qu'elle pressa doucement avant de le masser vigoureusement.

Bien qu'il soit excité, Kamui prit tout de même quelques secondes afin de rassurer Fathyis.

- Ne t'inquiet pas, personne n'ouvrira la cabine même si on nous entendait. Les caisses sont loin et il n'y a personne dans le magasin, si tu ne gémis pas trop fort, on ne nous remarquera même pas !

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- Ne t'inquiet pas, personne n'ouvrira la cabine même si on nous entendait. Les caisses sont loin et il n'y a personne dans le magasin, si tu ne gémis pas trop fort, on ne nous remarquera même pas !

*J’espère bien que personne ne va ouvrir la cabine. Si quelqu’un devait nous voir dans une telle position, je ne sortirai plus jamais de la chambre de Kamui.*

Mais comment ne pas gémir trop fort quand le plaisir vous envahit ? Jusqu’à maintenant, il n’avait jamais eu à retenir ses gémissements de force. Kamui lui intimait toujours de pas retenir sa voix, son extase. Il lui demandait aujourd’hui le contraire, et il s’y soumettrait. Il ne voulait surtout pas être entendu.

La main de son amant sur sa verge le rendait fou. Kamui trouvait toujours la chemin pour s’y rendre et encore fois, il avait réussit. Fathyïs sentit son visage se teindre encore plus de rosé. Kamui avait raison. Il ne savait pas si cela était dû au chandail qu’il portait ou au fait qu’ils étaient dans une petite cabine en train de s’adonner à des jeux sexuels, mais le plaisir montait en lui à la vitesse grand V.

- Kamui… Arrête…

Ses mains s’agrippèrent au dos Kamui. Son visage alla se loger dans le cou de son amant. Sa respiration s’accélérait encore. Il sentait son souffle se percuter contre la chaire fraîche du vampire. La chaleur de son propre souffle venait embrouiller son visage. Alors que lui perdait le contrôle, il n’arrivait pas à savoir s’ils étaient encore seuls dans la boutique. Il eut une brève pensée pour le vendeur qu’il avait vu à l’entrée. Se demanderait-il pourquoi cela leur prend autant de temps pour choisir quelque chose dans le magasin. Il ne savait pas combien de temps cela faisait qu’ils étaient dans la cabine, mais peut-être était-ce assez pour que l’homme qui les a vu se doute de quelque chose. Tout ceci ne traversa rapidement son esprit. Un nouveau mouvement sur sa verge lui faisait déjà oublier toutes ses inquiétudes. Le plaisir était la seule chose qui lui restait en tête.

- Kamui… Je n’en peux plus…

Il se mordit les lèvres pour retenir un gémissement qui voulait s’en échapper. Il raffermit sa prise sur le dos de Kamui. Il était sur le point de se libérer. Il ne savait pas comment, mais Kamui savait comment le mettre dans tous ses états. Ses mains étaient habilles et en demandaient toujours. Elles lui paraissaient insatiables, de même que le vampire lui-même. Il se disait parfois que la tête de son amant devait être remplie de plan plus pervers les uns que les autres, tout le contraire de lui. Avant Kamui, sa vie sexuelle pouvait se résumer à quelques masturbations par-ci, par-là. Il lui faisait découvrir un monde tout à fait différent du sien. Sa question, jusque où l’esprit tordu de son amant pouvait-il bien aller ? En tout cas, il se doutait qu’il n’avait encore rien vu.

- Ka… Kamui… Ah…

Un frisson le parcouru tout entier. Son visage alla se caller complètement dans le cou de son amant. Il y étouffa un gémissement intense quand il jouit sous la main de Kamui.

Un sourire vainqueur dessiné sur sa bouche, Kamui porta sa main jusqu'à ses lèvres où, de sa langue rosée, il lécha le sperme répandu sur sa main. Tout le long de sa toilette, Kamui ne quitta pas des yeux le regard de Fathyis.

Une fois qu'il eu terminé, il plaqua de nouveau son amant contre le mur de la cabine pour l'embrasser à pleine bouche.

- Alors ? Ces nouvelles sensations ?

Il reboutonna doucement le pantalon de son amant et s'éloigna un peu pour l'observer. Son éternel sourire aux lèvres, il effleura doucement son haut.

- C'est décidé, ces vêtements te vont trop bien pour que je ne les achètent pas !

» Kamui Kurosagi