~ Première observation ~ [PV Kamui]

Invités Nombre de messages : 85 Date d'inscription : 31/05/2008

S ommeil

- Dort mon bel ange. Demain je t'apprendrais encore bien d'autre chose.

Ces belles paroles tombèrent dans les oreilles d’un sourd, car déjà, le jeune humain glissait dans les bras de Morphée, bercé par la douceur du corps de Kamui…

C’est un oiseau bon chanteur qui réveilla le jeune endormi. Il faisait frais dans la chambre grâce à la fenêtre qui avait été ouverte. Quelle heure était-il? Son cerveau n’arriva pas à l’identifier. Il savait seulement qu’il ne se sentait plus fatigué. L’ambiance y était agréable, quoique un peu bordélique. Le ménage lui, malheureusement, ne c’était pas fait durant la nuit.
Kamui…
Il eut un petit moment de surprise en constatant qu’il était toujours dans les bras de son amant. Il n’y faisait plus aussi chaud, mais toutes les sensations de la veille n’étaient pas disparues. Au contraire, le visage du vampire endormi le rendait encore plus irrésistible. Il se retint néanmoins de dépose sur les lèvres de Kamui un nouveau baiser. Il semblait si bien ainsi, loin de la réalité, que cela aurait presqu’été un pêché de le réveiller.
Délicatement, le jeune humain se libéra de l’étreinte de son amant. En s’extirpant du lit, il trouva bien gênant de se retrouver nu alors que toute l’effervescence était retombée et désagréable qu’une douleur au niveau de ses fesses accompagne son réveil. D’un balayement de la pièce, il chercha ses vêtements. Il trouva son pantalon, mais son chandail, lui, resta introuvable.

*Tant pis, je le chercherai après une petite douche.*

Il prit la serviette qu’il avait utilisée la veille qui était resté sur le planché roulée sur elle-même. En essayant de faire le moins de bruits possible, il se dirigea à pas de loup vers la chambre de bain. La porte ouverte, il s’y introduisit facilement. Il ferma la porte délicatement, ne voulant toujours pas réveiller le vampire. Sans attendre plus longtemps, il glissa sous le jet de la douche et actionna l’eau, bien décidé à laver ce corps qui en avait tant subit…

Il ne fallut pas logntemps à Kamuipour se rendre compte qu'il lui manquait quelque chose.
Il se releva d'un coup et, pas bien réveillé, chercha du regard son bel humain.
Pas dans la chambre...pas dans la cuisine...pas dans... ha si, dans la salle de bain.

Il se releva en tanguant légèrement, pas encore bien réveillé.
Il se dirigea vers la salle de bain et entra sans frapper, sûr de se daire rembarrer s'il toquait.
Il entra dans la pièce et vint directement enlacer Fathyis, sans prendre garde au jet d'eau.

- Bonjour mon chaton. Reviens avec moi dans le lit faire un calin. Après je t'amène le petit déjeuné.

Il lui lança un regard suppliant.

- Tu veux bien ? Je te sécherais les cheveux.

Sans attendre la réponse, il fila retourner sur le lit, chipant au passage une serviette.

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L’eau froide coulait librement sur chaque muscle de son être. Il bénissait Kamui d’avoir une douche dans ses appartements. Il n’y avait rien de tel pour se laver l’esprit et remettre de l’ordre dans tout ce qui c’était passé la nuit dernière. Il n’en revenait pas.
Il s’était si facilement laissé attirer dans les bras de Kamui! Comment avait-il pu alors qu’il n’avait jamais haussé allé dans les bras des autres qui lui avaient fait du charme. Était-ce parce que le vampire dégageait quelque chose de plus, parce que son regard avait quelque chose de mystérieux et d’envoutant? Il se souvenait des cris qu’il avait gémis, du nom de son amant qu’il avait prononcé tant de fois. Cet homme avait fait de lui quelqu’un de complètement différent. Devait-il en avoir peur? Il ne savait plus.
Il s’oublia dans les gouttes d’eau.
S’oublia jusqu’à ce que deux bras vinrent l’entourer et l’attirer contre un corps chaud et accueillant. Pas besoin de se retourner, il savait déjà de qui il s’agissait. L’eau ne sembla plus couler sur lui pendant un moment. Il ne sentait plus que le corps du vampire contre le sien.

- Bonjour mon chaton. Reviens avec moi dans le lit faire un calin. Après je t'amène le petit déjeuné. Tu veux bien ? Je te sécherai les cheveux.

Sans même attendre réponse de sa part, comme s’il savait déjà la réponse, il sorti de la salle de bain, le laissant à nouveau seul sous le jet d’eau.

*Mon chaton…*

Comment arrivait-il ainsi à lui faire perdre la tête? Quelque chose l’attirait plus qu’il ne le croyait chez cet homme. Décidemment, il n’était pas au bout de ses peines.
Arrêtant le jet deux, il s’extirpa de la douche, maintenant revigoré et propre. Il se sentait déjà beaucoup mieux et moins endormi que voilà quelques minutes. Voilà qu’il redevenait Fathyïs le jeune homme timide. Enfilant son pantalon, il sorti de la salle de bain pour tout de suite remarquer que Kamui l’attendait comme prévu sur le seul lit de la pièce. Ne disant mot, la serviette sur la tête lui cachant la moitié du visage, il alla retrouver son amant...

Kamui fit un grand sourire à Fathyis et l'attira contre lui. Il lui fit un calin avant de le mettre dos à lui pour lui sécher les cheveux.
Il attrapa la serviette et se mit frotter doucement la tête du jeune humain. De temps en temps, il déposait un baiser sur sa nuque.

- Qu'es-ce-que tu veux faire aujourd'hui ? On peut aller t'acheter des vêtements ou même aller à la bibliothèque si tu veux, je te laisserais lire tranquillement.

Il poussa un soupire un peu frustrer en voyant que Fathyis avait remis son pantalon. D'un geste souple, il le s'allonger pour le lui retirer avant de le rappatrier dans ses bras.
Soupirant de contentement, son amant blottit contre lui, il lui caressa les cheveux. Par moment, il relevait le visage de Fathyis et l'embrasser chastement, ou bien il l'embrassait dans le cou et sur l'épaule, selon ses envies.

Après de longue minutes passées à caliner Fathyis, il se releva et fila préparer le petit déjeuner comme promis.

- Tu veux quoi ? Du lait, chocolat, café, thé, jus de fruit, tartines, céréales, oeufs, bacon ?

Il se fit chauffer du lait et attrapa le chocolat qui tronait fièrement dans un placard, avant de verser du lait dans des céréales. Il posa le tout sur un plateau en rajoutant du jus d'orange ainsi qu'une petite marguerite dans un verre d'eau pour faire joile. Il se tourna ensuite vers Fathyis pour prendre sa commande, grand sourire joyeux aux lèvres.

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Le sourire de son amant ne lui échappa pas. Apparemment, il semblait bien heureux de le voir. Peut-être était-ce surtout parce qu’il ne portait presque rien… La serviette ne resta pas lontemps sur la tête du jeune humain. Elle passa dans les mains du vampire qui entrepit comme prévu de lui sècher les cheveux. Bien gentiment, Fathyïs se laissa faire sans protester, ni même ne réagit quand son amant glissait quelques baisers papillons dans le creux de son cou. Toutes ces belles attentions n’étaient pas pour lui déplaire, mais il trouvait toujours étrange qu’un tel homme ait réussit si facilement à l’apprivoiser jusqu’à le faire aller plus loin qu’il n’avait encore jamais été.

- Qu'es-ce-que tu veux faire aujourd'hui ? On peut aller t'acheter des vêtements ou même aller à la bibliothèque si tu veux, je te laisserais lire tranquillement.

La bibliothèque…
Voilà que l’envie ne lui manquait pas.
Les boutiques…
Il n’avait jamais été un grand passionné d’achat, mais il savait bien qu’un jour il devrait y aller. Le peu qu’il avait pu amener avec lui ne pourrait pas le contenter encore des siècles et des siècles. Il ne savait toujours pas quoi répondre à Kamui quand celui-ci l’amena à se coucher sur le lit et sans prévenir, il lui retira son pantalon, lui exposant ainsi son corps nu. Il fallait croire que cet homme le préférait nu et non habillé. De nouveau, il se retrouva entouré des bras du vampire où il sentait si bien. Il pouvait humer l’odeur de sa peau, apprécier sa douceur. Il resta là, pour le plus grand plaisir de l’hôte, se laissant câliner, embrasser. Quand Kamui sembla avoir eu ce qu’il voulait, il décida de se lever.

- Tu veux quoi ? Du lait, chocolat, café, thé, jus de fruit, tartines, céréales, oeufs, bacon ?

Pas un seul mot n’était prononcé, que son hôte s’attelait déjà à la tâche. Quelques minutes, et voilà que le festin était déjà débuté, ce qui semblait faire un grand plaisir au vampire. Le jeune humain se leva, décidé à ne pas laisser Kamui tout faire pas lui-même. Il se souvenait bien que la dernière fois qu’il avait voulu faire bouillir de l’eau, il s’était brûlé. Il se leva et enfila à nouveau son pantalon, ne pouvant pas se résoudre à se promener nu, même dans l’appartement de celui avec qui il venait de passer la nuit. Il alla le rejoindre, le débarrassant de son plateau avec un petit sourire.

- Des œufs pourquoi pas…

Le plateau alla se retrouver sur la petite table qu’ils avaient utilisée la veille. Il retourna auprès de son amantdans l'idée de l'aider. Alors qu'il allait lui proposer d'être son aide-cuisinier, sous impulsion, il alla lui voler un baiser timide.

Kamui soupira en remarquant que Fathyis avait remit son pantalon. Est-ce-qu'il se baladait avec un pantalon lui ? Non mais franchement ! Aucun sérieux ! En plus il ne pouvait donc pas profiter du corp parfait de son compagnon.

Il le laissa lui prendre le plateau et se mit à chercher les oeufs dans le frigidaire.
Lait... Morceau de pizza... Chose non identifiable... Oeufs !!!
Il sorti la tête du frigo, triomphant, avant de les poser sur le plan de travail et de faire face à Fathyis.
Mais avant qu'il n'ai put faire quoi que ce soit, il se fit embrasser... pour sa plus grande joie.

Le baiser timide de Fathyis prit fin une seconde plus tard mais Kamui, trop heureux qu'il se déride un peu, lui attrapa la taille et l'embrassa de nouveau. Allant jouer de sa langue contre la sienne. Sa main droite apuiyait légèrement sur la nuque de l'humain pour l'empêcher de s'enfuir tandis que l'autre avait tout naturellement trouvée sa place au creux de ses reins. Souriant contre les lèvres de Fathyis, il le relacha, le gardant toutefois dans ses bras.

Plongeant son regard dans les yeux magnifique de son vis-à-vis, il chuchota doucement.

- Qu'est-ce-que tu veux d'autre ?

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Erreur
Voilà ce que ça faisait que donner un petit baiser à Kamui. On ne faisait que le tenter davantage. Alors, il ne pouvait s’empêcher d’en demander encore plus, comme dans le cas présent. Il s’était laissé allé à un peu d’affection, et il récoltait maintenant un long baiser langoureux dont il ne pouvait s’échapper même s’il le voulait, la main de Kamui derrière sa tête l’en empêchant. Il aurait pourtant du voir venir la chose quand il l’avait attrapé par la taille et l’avait attiré à lui. Il aurait dû être plus rapide que le vampire. Mais l’autre avait été plus rapide, et voilà la récompense qu’il méritait.

Au moins, il pouvait bien dire qu’il s’amusait. Le fait de ne pas se promener nu contrariait invraisemblablement son hôte et l’entendre soupirer le faisait bien rire intérieurement. Jamais il n’hausserait le faire tout haut, on ne sait jamais, le vampire pourrait peut-être le lui faire regretter.

Le baiser prit fin, mais son amant ne se résolu pas à le laisser s’enfuir. Ses bras restèrent bien solides autour de sa taille. Pendant une seconde, son regard se perdit dans le sien, envoûtant.

- Qu'est-ce-que tu veux d'autre ?

Il lui sembla que son esprit lui disait qu’il n’avait besoin de rien d’autre sauf cet homme. Fathyïs envoya cette idée balader, quoi qu’il savait qu’il y avait bien un fond de vérité même s’il refusait encore de l’admettre.

- Rien, ça suffira.

Il se tordit un peu et s’échappa du l’étreinte de l’homme, non sans un pincement de regret. Il laissa Kamui seul dans la cuisine. Il devait trouver quelque chose. Son livre. Il l’avait laissé quelque part, mais où, il ne se rappelait plus et mainteant qu'il se souvenait qu'il l'avait avec lui en arrivant dans la chambre de l'hôte, il voulait le retrouver avant de l'oublier…

- Dommage...

Kamui ne s'avouait pas vaincu pour autant mais il aurait tout le temps qu'il voudrait pour le séduire. Fathyis tomberait dans ses filets, peut-être même y était-il déjà...

C'est en chantonant qu'il attrapa la poêle pour faire les oeufs au plat. D'un geste expert, il brisa la coquille des oeufs et fit couler leur contenue dans la poêle. Pendant que le oeufs cuisaient doucement, il décida de quand même faire cuir du bacon. Fathyis devait manger plus sinon il n'allait bientôt plus lui rester que la peau sur les os. Il prit une autre poêle et y jeta les morceau de jambon. En attendant, il prit une assiette retrouvée miraculeusement propre et y fit glisser les oeufs avant d'éteindre le tout et de rajouter le bacon.
Il brancha également la cafetière au cas où.

Finalement, il prit l'assiette et la porta dans la chambre. Il y retrouva Fathyis qui semblait chercher quelque chose.

- Si tu cherche ton livre, tu l'as remis hier dans ta valise. Elle est là.

Il lui désigna le coin de sa table à dessin, à coté de laquelle se trouvait la valise de Fathyis, qu'il avait déplacé hier pour ne pas risquer de la perdre dans le joyeux bordel qui caractèrisait sa chambre.

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Agréable

Une odeur de plus en plus alléchante montait dans les appartements de son hôte. Bien malgré lui, il devait admettre qu’avec tout ceci, il avait faim. De plus avec la nuit épuisante qu’il avait passé, son estomac ne se contenterait certainement pas d’un simple verre de lait. Et il avait le pressentiment que la journée ne faisait que commencer et que Kamui lui demanderait encore beaucoup d’énergie tout au long de la journée.

Il essaya d’oublier son ventre encore une minute. Il voulait tout d’abord terminer ce qu’il avait commencé, trouver son livre. Il voulait absolument être certain qu’il était bien là où son hôte lui avait dit qu’il se trouvait. Il ne se le pardonnerait jamais s’il advenait qu’il l’avait égaré. Il trouva effectivement sa valise à l’endroit pile où Kamui l’avait dit. Quel fut son soulagement quand, en ouvrant sa valise, il constata que son livre y était. Par le fait même qu’il eut retrouvé sa valise, il en profita pour dénicher quelque chose qui pourrait couvrir le haut de son corps. Son regard s’attarda sur un chandail noir plutôt moulant qu’il ne se souvenait même pas avoir glissé dans sa valise.

*Et puis peu importe, un chandail reste un chandail.*

Tout en sachant que cela déplairait certainement à son hôte, il enfila le chandail, se sentant plus à l’aise que ce promenant torse nu. Il retourna ensuite dans la cuisine, prêt à aider Kamui s’il avait besoin de lui. Il ne pouvait pas se résigner à le laisser faire tout tout seul. Il alla se planter à ses côtés, humant du même coup l’odeur d’œuf et de bacon qui l’entourait.

- Besoin d’aide?

Quoi qu’il semblait arriver un peu trop tard. Kamui semblait s’être très bien débrouillé avec le petit-déjeuner.

- Non, comme tu peux le constater, j'ai tout préparé.

Il se pendit au cou de Fathyis et réclama un baiser. Il se colla contre lui et le serra dans ses bras. Il adorait le contact de leur deux corps et le cherchait toujours. Il passa distretement la main sous le T-shirt de Fathyis et caressa la peau de son ventre ferme. Craignant de ne pouvoir se contenir s'il continuait ses caresses, il se détacha de lui et l'entrainait vers la chambre où il le fit asseoir pour prendre le petit déjeuner.

Alors qu'il s'installait derrière lui pour le prendre dans ses bras, on toqua à la porte. Kamui grogna et abandonna avec regrets son doudou pour aller ouvrir.

- Suelen ???

- Désolé de vous déranger mais Diego vient d'apprendre la raison pour laquelle il n'a pas put avoir son dernier invité et il semblerait que, bien que celà fasse un mois, il n'est pas digéré la nouvelle.

Kamui sourit, toujours partant pour une confrontation, et remercia Suelen qui s'éloignait déjà. Il se tourna vers Fathyis avec un sourire d'excuse.

- Désolé. Le mois dernier j'ai eu un invité qui était censé appartenir à Diego mais il m'a choisit. Il vient de s'en rendre compte et va certainement venir me chercher des poux, méfie-toi et n'écoute pas ce qu'il pourra te dire si tu le croise. Ce type me hait.

Il retourna auprès de Fathyis et piocha dans son assiette.

- Mais sa ne vas pas nous empêcher de faire ce qu'on avait prévu. Au fait, tu as décidé de ce que tu voulais faire ?

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Effectivement, il était trop tard pour aider son amant à préparer leur petit déjeuné. Le vampire semblait avoir toujours une longueur d’avance sur lui peu importe la situation. Il se retrouvait toujours à perdre le contrôle quand il semblait l’avoir. Peut-être es-ce simplement une illusion que Kamui lui donne.
Et voilà que la situation se renversait de nouveau.
Un étau se resserra autour de son cou et deux lèvres hurlèrent de leur donner un baiser. Malgré elles, les siennes ne purent que répondre à cet appel de détresse pour les soulager un moment avant qu’elles n’en redemandent encore. Une autre joueuse vint alors rejoindre la partie. Dès le premier contact, son corps ne put s’empêcher de frémir. Il se souvenait que trop bien tout ce qu’elle pouvait lui procurer comme sensation.
Bien heureusement pour lui, Kamui sut s’arrêter. Allait-ce ainsi les prochaines fois, il en doutait. En fait, il ne savait jamais à quoi s’attendre avec cet homme. Un moment il vous faisait un autre, et l’autre, il vous caressait. Il savait qu’il n’était pas au bout de ses surprises.
La prochaine partie se jouait à table. Le repas terminé, il allait enfin pouvoir rassasier son ventre qui criait famine depuis qu’il savait que quelque chose l’attendait. Et voilà que Kamui, qui venait à peine de profiter de lui, se glissait derrière lui bras tendus. Malheureusement pour l’hôte, il fut stoppé dans son geste car voilà qu’on venait de toquer à la porte. Il ne vit pas qui venait les interrompre, mais il lui sembla reconnaître la voix du visiteur. La conversation terminée, Kamui se tourna vers lui en fermant la porte, le sourire aux lèvres.

- Désolé. Le mois dernier j'ai eu un invité qui était censé appartenir à Diego mais il m'a choisit. Il vient de s'en rendre compte et va certainement venir me chercher des poux, méfie-toi et n'écoute pas ce qu'il pourra te dire si tu le croise. Ce type me hait.

Il se souvenait de ces personnages.
Suelen et Diego
Il les avait rencontrés à son arrivé au château.

Il se doutait bien qu’il n’était pas le premier à être l’invité de l’hôte, mais il ne put s’empêcher de se demander combien avaient partagé sa couche comme lui la nuit dernière. Kamui réservait-il toujours le même programme aux nouveaux venus qui se retrouvaient sous sa tutelle? Combien de corps avaient donc touché ces mains? Cette dernière interrogation le fit frissonner. Voulait-il vraiment savoir? Peut-être un jour, mais pas maintenant. Un jour…

- Mais sa ne vas pas nous empêcher de faire ce qu'on avait prévu. Au fait, tu as décidé de ce que tu voulais faire ?

Ce qu’il voulait faire…
En fait, il l’ignorait totalement.
L’idée d’aller lire lui était tentante, mais sortir ne lui ferait pas de mal non plus. De plus, il se doutait bien que Kamui apprécierait davantage une petite virée dans les magasins que dans une bibliothèque, assit à le regarder lire. De toute manière, si l’hôte devait l’observer dans sa lecture, jamais il ne serait capable de se concentrer. Il lui avait bien dit qu’il ne le dérangerait pas, mais il se doutait qu’à un moment ou à un autre il ne puisse se contenir plus longtemps vu les derniers évènements.

*Après tout, j’aurai toujours le temps d’aller lire une autre fois.*

- Allons-y pour le magasinage.

Il n’était toujours pas certain de son choix quand il le prononça, mais il était dit. Il ne pouvait plus reculer. Il reporta son attention sur sa propre assiette, confus.

*Pourquoi est-ce que je pense à faire plaisir à Kamui?*

Sa question le surprenait lui-même.

*Quel est donc le pouvoir de cet homme sur moi?*

Il aimait mieux ne pas le savoir pour l’instant. Les questions viendraient au moment opportun…

Kamui sauta de joie en entendant la réponse de Fathyis.

- Super, tu vas voir on va bien s'amuser !

Il alla s'agripper au cou de Fathyis et l'embrassa. Toutefois, à l'inverse des autre fois, Kamui se surpris à rougir. Il bafouilla pour tenter de cacher sa géne.

- Bon... euh... Aller trésor on y va maintenant !

Et Kamui alla joyeusement s'échapper de l'appartement en attendant que Fathyis soit près à le suivre. Il descendit directement dans le hall pour attendre son amant, n'ayant pas tellement envie de réfléchir au pourquoi de ce rougissement.

Pendant ce temps, au premier, Diego était bien décidé à pourrir la vie de Kamui. Quelle ne fut pas son plaisir en voyant sortir Fathyis de sa chambre, seul. Avec un grand sourire aux lèvres, il s'approcha de lui.

- Bonjour !

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Il s’attendait à ce que sa réponse fasse plaisir à son hôte, mais pas autant. Il sauta littéralement de joie. Avait-il un plan derrière la tête? C’était à en douter. Et comme s’il tenait à partager son bonheur, il agrippa son cou et alla cueillir un baiser sur ses lèvres. C’est un visage rougit par la gêne qu’il essaya de dissimuler à Kamui à la fin de leur échange.

- Bon... euh... Aller trésor on y va maintenant !

Il cahait quelque chose, il en était certain.

*Peut-être la bibliothèque aurait été mieux.*

Non, il le savait. Cela aurait ennuyé Kamui, qui l’aurait ennuyé lui-même à force de voir l’ennuie de son amant. Non, ils auraient du plaisir. Kamui plus vite que le vent, venait déjà de s’éclipser après avoir prononcé ses derniers mots.

*Définitivement, il est pressé.*

- Bonjour !

Diego
S’il s’attendait à voir quelqu’un en sortant à son tour de la chambre, ce n’était certainement pas lui. En fait, s’il s’attendait seulement à voir quelqu’un… Il le voyait pour la deuxième fois. Il savait déjà de quoi il viendrait lui parler, Kamui l’ayant prévenu et ça ne serait pas la première fois. Dès son arrivé, il était venu à son rencontre pour souffler des mots odieux dans le dos de son hôte. Voilà que ça ne sera pas différent. Il ne prit pas la peine de répondre à sa salutation. Il ne tenait pas particulièrement à garder contact avec cet être qui crachait aux visages de tous et chacun. Malgré son abstinence, Diego ne s’empêcha pas de lui dire que qu’il avait sur le bout de la langue, et ce avec un grand sourire.

- Vous savez que Kamui se débarrassera bien vite de vous quand il en aura eu assez. Il fait toujours ça. Au début, il charme les nouveaux. Puis les jours passent, et il fini! Vous êtes jeté comme une vieille chaussette. C’est vraiment le genre d’hôte que vous voulez? Moi personnellement, j’en choisirais un qui me respecterait, non pas comme cet ingrats…

- Désolé monsieur, j’ai déjà un hôte et il me convient, le coupa-t-il court, une pointe de colère dans la voix.

Il partit en laissant Diego sur sa phrase. Il ne tenait plus à l’entendre parler ainsi de Kamui. Il l’avait bien fait comprendre à Diego. Il espérait qu’il avait bien comprit que la prochaine fois il ne retiendrait pas pour agir autrement. Tout en descendant les marches de l’entrée, il essaya de chasser de sa tête tous les dires de Diego. Il savait que Diego s’amusait à rabaisser Kamui car il lui en voulait, mais il se demandait tout de même s’il n’y avait pas un fond de vérité dans tout ceci.

*Non, ça ne peut être le même Kamui.*

Quoi qu’il devait s’avouer qu’il le connaissait que très peu. Il vit alors son hôte qui l’attendait tout en bas du grand escalier. Il chassa sa conversation avec Diego, ne gardant en tête que ce qu’il savait de Kamui. Ses lèvres sarquèrent légèrement.

*Finalement, ça va peut-être être agréable comme sortie.*

En attendant Fathyis, Kamui s'était adossé à un mur. Il fit un on jusqu'au plafond en entendant un petit miaulement à ses coté. Il se retourna pour découvrir son chat perché en haut d'une colonne.

- Yuuka !!!

Avec un grand sourire, Kamui tendit ses bras dans lesquels se laissa tomber le chaton. Il le caressa doucement pour la faire ronronner. Il se retourna le sourire aux lèvres et remarqua que Fathyis venait près de lui. Il lui mit le chat sous le nez.

- Bébé regarde ! J'ai oublié de te présenter un membre important de ma famille : Yuuka. Yuuka, c'est mon amant Fathyis. Soit gentil avec lui. Le chaton miaula pour saluer Fathyis. Je l'ai trouvé dans le cimetière alors qu'il pleuvait. Pauvre petit chaton. Tu aime les chats au moins ?

Tout en parlant, il avait entrainer son amant vers les magasins. Le chaton s'était lové contre son épaule et il put ainsi poser une main sur la taille de Fathyis.

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